Le grand lit
Elsa avait commandé un nouveau grand lit un mois auparavant, on nous l’a livré samedi. Il est si grand que nous nous rapprochons encore plus lors de notre sommeil, pour nous réchauffer.
Dimanche nous avons acheté nos alliances. Une fois de plus nous faisons de piètres acheteurs. 300usd pour … je ne sais combien d’or gris, à 18 carat semble-t-il. Embrouille sur la facture, seul le poids d’une bague y figure. Comment alors vérifier le poids total des bagues et savoir si on a payé ces bagues le bon prix. Ces calculs viennent un peu gâcher notre plaisir d’avoir trouvé les bagues que nous cherchions.
Le mariage approche, Hélène arrive déjà dimanche prochain.
J’ai été d’humeur désagréable une bonne partie du week-end, car j’étais pris pas une angine. J’ai encore la tête dans un étau.
Nous avons pique niqué sur la grève entre le fleuve rouge et la ville. Un îlot de verdure perdure dans ce méandre du fleuve, de beaux potagers très entretenus où poussent choux, tomates, salades… mais aussi agrumes et petits arbres du Tet. Sur cette plage faite de sable fin et de limon poudreux, le soleil tapait dur. Le vent apportait le sable dans nos casse croûtes. Les petits sont aller barboter dans la boue douteuse qui longe le fleuve. La moto surchargée par moi, Elsa Tcha et Rose a tenu, malgré les ornières qui mettent les suspensions à rude épreuve.
J’ai commencé à prospecter pour un costume, sans succès. Il faudrait que je cherche à Saigon, mais quand ? Le temps passe si vite, pour le travail comme pour la vie !