Đại Lâm Linh
Ça va faire bondir les puristes : depuis notre arrivée au Vietnam, j’ai rarement eu d’émotion musicale forte. (note pour plus tard : il faudra faire un post sur la musique pop vietnamienne) Quoi qu’il en soit le concert de Dai Lam Linh, au théâtre de Hanoï samedi 18 avril au soir, aura été une expérience d’une telle intensité qu’elle a éclipsé toutes les autres.
J’aurai bien du mal à ranger cette musique dans une catégorie. Contemporaine, jazz, fusion ? Performance théâtrale ou poétique ? N’essayons pas de ranger cette musique dans une boite, et jouissons d’un son neuf !
Un subtile mélange d’instruments pop-rock (basse et guitare électriques saturées), jazz (piano, contre-basse, percussions) et traditionnels (mandoline, vielles et autres percussions exotiques), propulsent des textes tragiques ou mélancoliques dans un époustouflant jeu vocal et scénique. Lam et Lin (vocal) se répondent en rage et douceur, fusionnent avec la scène dans la fureur des textes tourmentés.
On reste scotché par l’émotion de la musique et des voix, et pareil à l’adolescent qui écoute du pop anglais sans rien n’y comprendre, ou rêve d’en décrypter les mots.