L’approche du voyage
(…) « Tout ce qui est atteint est détruit », affirmait Montherlant. L’art de voyager repose en grande partie sur la déception, l’échec et la crainte inavouée d’atteindre le but. A l’assouvissement de ses désirs, le voyageur préférera toujours le manque, la part insaisissable qu’il pourra combler à sa guise. Le touriste, qui se contente de ce qu’il voit, ne connaît pas la frustration. (…)
Jean-Paul Kauffmann, in L’Express n° 3083, Août 2010.
Un bel article sur la frustration du voyage et de l’art de s’en accommoder.