My Lid-In Le Blog

Pensées, images et fonds de tiroirs

Notes au sujet du projet de plantation

(ceci est un mémo de travail en constante évolution)

Après la coupe des peupliers sur la parcelle du Kirschel pendant l’hiver 2011-2012, se pose la question du projet de plantation. L’objectif général est de replanter en essences précieuses ou semi précieuses cette parcelle que JML avait pressentie comme ‘à fort potentiel’, après observation des arbres situés en amont de la parcelle, peuplée de beaux frênes. Voici d’ailleurs une note du père suite au coup de foudre du Krischel :

Dimanche 18 sept. 2005- Visite de la parcelle de Flaxlanden « Krischel » avec Daniel et Juliette. Peupleraie plantée d’arbres pour la plupart bons à couper, à mon avis; sans doute une trentaine d’années; pas élagués mais très droits, sans trace de chancre ni de gui. Sous étage d’aulnes, saules et peupliers et quelques frênes prometteurs. Énorme potentiel, à en juger par les parcelles en amont, mal entretenues, non dépressées mais avec des individus magnifiques, dont l’enracinement bénéficie sans doute de mètres et de mètres de loess.

La coupe des peupliers a été réalisée dans les temps et comme prévu. Mais l’élément que le père n’avait pas forcément prévu, c’est la complexité de replanter des essences ‘lentes’ sur une peupleraie. En effet, les rejets de peupliers sont d’une vitalité effroyable et pourraient étouffer en 1 an tout effort de plantation. Voilà pour l’histoire…

Axes de réflexion

La préparation du chantier et mode de plantation

  • broyage en plein ? Mr K. préconisait un broyage en plein, qui consiste à TOUT broyer (on ne laisse plus rien sur la parcelle) sur une profondeur de plusieurs centimètres. Ma compréhension est que les jeunes plans sont plus vulnérables car pas entourés ; la litière est constituée d’une grosse couche de copeaux (opposée à une décomposition plus lente si le bois est laissé en état sur la parcelle). Fort coût (EUR). Pas très écolo comme démarche (on fait table rase). Pas forcément adapté aux moyens que je vais mettre en œuvre pour exploiter la parcelle dans les prochaines années.
  • Ouverture de lignes et broyage localisé ? Cad ouvrir des accès mécanisés afin de permettre un dégagement des plants sélectionnés. Largeur : 2 ou 3 mètres.
  • Attendre la recrû et enrichissement ultérieur ?

Ici l’élément fondamental est de choisir entre un mode de gestion forestière artisanal ou industriel. Et considérer qu’en mode artisanal, il faut intervenir fréquemment… sur une grande surface !

Les rejets de peuplier

  • Mr K. nous a montré une parcelle de peupliers coupés, avec des rejets très actifs de plus de deux mètres de haut, sur une forte densité. Cette parcelle avait été broyée en plein. Ca donne une idée assez désespérante de ce qui pourrait se passer.
  • La solution évoquée était un broyage en plein suivi de nettoyages fréquents de la parcelle
  • Le gars de l’onf à Flax (15 fev 2013) m’a parlé d’une plantation de chênes sur peupliers à Illfurth, où les rejets avaient été maitrisés à la main (casser les têtes) autour des nouveaux plants.
  • Désactivation des souches par la chimie est une solution ? Au première abord, utiliser la chimie n’est pas compatible avec le projet. Cela mérite réflexion néanmoins, car pourrait économiser de gros efforts pour maitriser les rejets de peupliers qui pourraient étouffer les jeunes plants cibles. Est-ce trop tard (la coupe date de l’an dernier) ? Il faudra observer ce printemps l’activité de ces souches pour savoir si il est encore temps d’agir. (rejets en couronne autour de la souche, ou rafraichir la souche en la recoupant sur qques cm ?). Wadel la pépiniériste ne semble pas choquée par l’utilisation de la chimie, d’ailleurs Mr K. en avait parlé, après réflexion, à condition que la parcelle ne soit pas située sur une zone de captage des eaux.

La nature du sol et la station

  • Etude du sous-sol et de la génération naturelle
  • Observation des parcelles voisines
  • Observation de la flore spontanée.

Réf:

Le choix des essences

  • Liée à l’étude de la station et du sol.

La protection des plants

  • Protection par la recrû

Traditionnellement, on se dépêchait de planter sur terrain propre.
Aujourd’hui la densité des cervidés n’est plus la même et les plants
dégagés constituent une cible qui peut mettre en péril un reboisement
non suffisamment protégé. La végétation spontanée (recrû), ennemi
d’hier, devient aujourd’hui un allié de poids.

Source : Fiche Recru.pdf

  • Le marquage des plants si pas protégés par protection individuelle
  • Protections individuelles

La période de plantation

  • date limite :  mi avril
  • hors gel, hors forte pluie (terrain lourd, tassement, rigoles)

La réception des plants

  • Attention à la qualité des plants achetés et livrés, et surtout:
  • fraicheur du système racinaire
  • forme de la racine
  • forme du plant et tailles observées

Références

[1] http://www.foretwallonne.be/autres-documents/fiches-techniques.html

[2] http://www.crpf.fr/new/Guides%20essences.htm

[3] http://www.crpf-limousin.com/sources/files/FOGEFOR/reboist_protection_gibier.pdf

[4] http://www.crpf.fr/new/telechargement%20dossiers/GuideSundgau09BAT.pdf

[5] http://www.crpf.fr/new/telechargement%20dossiers/pre-bois.pdf

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