Depuis mon retour de France cet automne, j’habitais à Saigon dans un hôtel « de passage », situé au bord du quartier Than Binh, dans l’axe de la piste de l’aéroport de la ville, au bord d’une grosse artère bruyante. L’avantage de cet hôtel était sa proximité avec le bureau, à peine 15 minutes à bonne allure en moto, un luxe à Saigon.
Les chambres étaient propres et peu chères, mais j’en avais choisi une sans fenêtre, pour échapper au bruit infernal de la rue. Le personnel s’était habitué à moi, sans pour autant se laisser aller à des marques d’amabilité.
4 mois dans cet hôtel, pour ne croiser que très peu d’autres clients. En effet les « rotations » se faisaient surtout la journée, vers l’heure de midi, pendant mon absence. Une chambre servaient plusieurs fois dans la journée. J’étais donc certainement un mauvais client aux yeux des tenanciers du lieu.