Chantier de fin d’été à la forêt de flax, en 3 ou 4 séances. Objectif : comprendre l’évolution des plants et l’efficacité des protection, explorer les surfaces non explorées cette hiver.
Dégager les plants pour leur donner de d’air pour qu’ils puissent faire correctement des réserves avant l’hiver (pousse de fin d’été).
Constat : la végétation monte. Achat d’un débroussailleur. Finalement outil indispensable rien que pour pénétrer dans la parcelle mais je pense aussi à terme pour ‘tenir’ la végétation.
Opération : nettoyage des protections, replantage des piquets qui n’ont pas tenu, nettoyage des ronces qui ont parfois pris possession du fourreau. J’ai aussi acheté 100 nouvelles protections pour compléter. Phase d’exploration qui m’a facilement permis de retrouver des plants.
On trouve des plants complémentaires à la suite d’un rang, ou carrément des rangs sautés cet hiver.
L’état des plants :
- ceux qui sont ‘sortis de la protection’ par le dessous ou le côté, broutés.
- ceux qui végètent au fond de la protection, mais en forme (rejets d’un plant initial ?),
- ceux qui sont prêts à sortir de la protection (prochaine saison !)
- ceux qui sont franchement sortis de la protection de plus de 10 cm (hourra !)
Quelques protections déchirées par les ronces. Beaucoup d’agrafes n’ont pas tenu. Qd la protection n’est pas agrafée, les bestioles parviennent à dégager le pied de la protection et à l’abimer.
En nettoyant avec le débroussailleur, risque de supprimer des arbres non protégés ou pas vus. J’en ai bien shooté une dizaine de la sorte, malgré un pré repérage. Très frustrant.
Finalement nous avons été amené, avec Hélène et Colette, à nettoyer (plutôt que de dégager seulement), afin de retenir la végétation invasive (ronces, noisetier, stenkwiedla). J’ai brulé 5 pleins de débroussailleuse.
Séances très fatigantes car l’évolution dans la parcelle est difficile et les 500 plants protégés s’étalent sur une grande surface. Je pense avoir ‘découvert’ environ 80 nouveaux plants.
Sur la parcelle du bout, j’ai trouvé une belle zone de 20 arbres environ, et un superbe merisier de belle taille, protégé dès l’origine par les ronces.
Les ronces doivent être dégagées des plants non protégés par des gaines car elles les couchent ou les penchent. Je pense que les ronces forment une bonne protection lorsque le pied a atteint 1m50.
Sacré chantier et de longue haleine!
Le travail va porter ses fruits. Les observations sont enrichissantes.
Encore chapeau.