Super réussite de fabrication de pain cette semaine. Enfin je maîtrise le kenwood pour mélanger les ingrédients. Maîtrise aussi des ingrédients, avec une super farine et levure vendues par notre (nouveau) boulanger). Et maîtrise de la cuisson. Récapitulons :
- 500 g de farine T65
- 10 g de levure boulangère fraiche
- un fond de paume de main de sel (il faut saler assez car le pain pas salé, c’est pas bon)
- un filet d’huile de tournesol
- de l’eau tiède.
Mettre farine et sel dans le bol du Kenwood, et avec l’outil à pâte sur vitesse 1, ajouter doucement et progressivement le levain puis de l’eau tiède; aller doucement en laissant l’eau imprégner la farine, car dès que la pâte se rassemble dans le bol, il faut arrêter d’ajouter de l’eau. Quand la pâte est assemblée en boule autour de l’outil, arrêter la machine et continuer à travailler à la main quelques minutes.
Laisser reposer au moins 3 heures.
Dégazer en rassemblant la pâte; normalement elle ne colle presque pas aux mains. La travailler 10 minutes à la main. La pâte est bien plastique. Si la pâte colle un peu, tant pis ne pas rajouter de farine. C’est pas grave. (on contraire j’ai remarqué qu’une pâte légèrement trop humide donne un pain plus élastique.)
Former le pain en une boule et laisser reposer de 30 minutes à 1 heure maximum. Il ne faut pas laisser lever à fond la pâte à la seconde levée, car elle s’effondrerait à la cuisson.
Cuire à four très chaud et préchauffé (220°C) avec un bol d’eau au fond du four pour une cuisson humide. Cuisson dure 40 à 50 minutes pour un pain de 500g.
Sympa,le pain maison; à essayer le mélange de farines, par ex + épeautre …
oui tu aimes bien les pain complets… là il s’agit d’une super farine T65 de boulanger, pas d’une farine blanche de pâtissier. La différence est grande et le résultat super satisfaisant ! Les points importants : bien saler, ne pas trop faire lever à la seconde levée et cuisson bien au chaud !
c’est sans doute pratique de faire le pain de cette manière. Mais cela ôte le plaisir d’avoir les mains plongées dans la farine, de pétrir encore et encore, de sentir sous les poignets le travail s’effectuer, les bras et les épaules s’échauffer…
ah, tu parles à un puriste qui a toujours fait ses pâtes à la main ! Là c’était la satisfaction de comprendre comment utiliser la machine. Et même avec cela, il faut la pétrir à la main car une fois la pâte formée et en boule, elle ‘tourne’ dans le bol. Ce n’est pas un vrai pétrin.
Par conséquent, tu comprends ce que je veux dire en préconisant le pétrissage manuel de la pâte.
Cette sensation particulière de la sentir devenir vivante à force de la travailler…
Jamais la machine ne pourra rivaliser.