Escapade à deux avec Elsa sur une semaine à la Bergerie. Elsa était assez accaparée par la remise d’un article et les dernières réunions de l’année (rendues possible en visio-conférence depuis là-haut grâce à la 4G). La rivière était belle mais avait été lessivée par un gros orage quelques semaines auparavant, son niveau avait monté de 5 mètre et a tout emporté sur son passage : rochers, arbres, végétation, gravier, galets.. la morphologie de la rivière a changé en quelques heures. Quoique lointain déjà, les traces laissées par l’événement donnent une impression de violence telle qu’on se sent pas très rassuré lorsqu’on évolue dans le lit de la rivière. Une menace semble peser. Finalement on se félicite que la bergerie soit tellement loin de la rivière, de son lit et de toutes les fossés à pic (Vialattes ?) qui drainent les précipitations parfois violentes des Cévennes, posée telle qu’est est sur le flanc Est – très aride – de la montage. Ce qui ne nous épargnes pas d’autres dangers… un seul orage nous est tombé dessus durant notre séjour (pour mémoire, lors de notre séjour il y a deux ans – chantier du toit – nous avons essuyé un orage par jour), mais cette fois-ci la foudre est tombée, semble-t-il, très proche de la maison. Le flash et le coup de tonnerre ont été terribles et nos a surpris car l’orage semblait déjà loin.
Le séjour a été assez serein, nous n’avons pas entrepris cette fois-ci de gros travaux. Peinture des fenêtres et volets, débroussaillage, et coupe de quelques arbres, réparation de la grande table… Une exploration du bas de la parcelle m’a donné l’idée d’ouvrir au prochain passage, le dernier bancel qui termine l’enclos pour permettre d’en faire le tour. Ces étages de terrasses sont ‘dans leur état d’abandon’, impénétrables. J’ai constaté là en bas quelques effondrements assez sérieux des murs, vraisemblablement récents (pluies ?).
