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Pensées, images et fonds de tiroirs

Cévennes en Juin

Au jour le jour

Retour à la bergerie avec Elsa fin juin cette année. L’an dernier nous y avons séjourné en tout 4 semaines, un record. Ça se voit tout de suite en arrivant : le terrain et la maison n’ont pratiquement pas bougé. En y ayant été fin octobre, puis là en juin, la nature n’a pas vraiment eu le temps de reprendre tous ses droits. (le chemin par contre est sérieusement raviné)

Arrivés sous un orage très violent, ça ne présageait rien de bon pour le séjour. Mais nous retrouvons avec joie les pierres, la mousse, la terre schisteuse, l’humidité et la végétation omniprésente.

Nous sommes vraiment pro pour prendre pied dans ce lieu maintenant ; en quelques dizaines de minutes, le ménage est fait, le lit installé, la cuisine fonctionnelle, la bière au frais !

Ce séjour était placé sous le signe du bois (ou plutôt du déboisement), car nous avons décidé d’enlever des arbres à un rythme plus soutenu (l’objectif précédent était : 1 arbre par séjour) : ils grandissent, envahissent et risquent à terme de détruire les murettes. Alors on s’est offert une plus grosse machine pour pouvoir abattre des sections plus importantes (d’autant plus que le chêne vert est une essence très dense) et dès le lendemain de notre arrivée, nous nous y mettons. En tout, nous avons enlevé une dizaine d’arbres et pu débiter les billes restées au sol des années précédentes. En considérant la façon et la rapidité avec laquelle la nature peut se ‘refermer’ dans la région, nous avons peu de scrupules à ce genre d’opérations.

J’ai eu une révélation pendant ce séjour, quant à la perception du lieu De par son accès et sa topographie, c’est un cul de sac et un lieu étriqué. Mais de part son isolement, son ouverture vers des vallées lointaines et finalement l’incapacité d’en explorer les limites (nouvelle tentative de rejoindre ‘tout schuss’ la bergerie par la rivière au niveau des caravanes : une vraie expédition pour 200 m de dénivelé !), mais aussi par son environnement très préservé, le lieu semble illimité !

Nous avons été charmés par le temps changeant de juin : grand beau nuages, vent, orage se succèdent à un rythme effréné. Combinaison gagnante pour les champignons : nous avons dégoté de superbes cèpes sur la parcelle, une nouveauté (pour moi).

Bonne rando vers St Germain en passant par le Bernadou, avec une variante pour le retour en descendant par la vallée du moulin de Croisance. On découvre une nouvelle vallée : de très belles terrasses sur le haut et de riches prés dans le bas.

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