Lettre du Vietnam de la part de Rose et Elsa
Nous sommes à Hanoi depuis plus d’un mois. Nous y avons connu de grosses chaleurs et maintenant une douce fraîcheur.
11 heures d’avion entre Paris et Hanoi. C’est Grégory qui a accompagné Rose au Vietnam.
Premier jour à Hanoi, au bord d’un des nombreux lacs de la ville.
J’ai trouvé une grande maison dans l’ancien quartier aux fleurs, tout près du musée Ho Chi Minh. C’est une grande maison bleue au fond d’une minuscule ruelle. Je l’ai choisie car elle est proche de l’école de Rose, pour son calme (mais là, je me suis trompée !) et parce qu’elle est entourée de lacs et de parcs, dont le magnifique parc botanique.
La nounou de Rose habite à quelques mètres de chez nous. C´est elle qui va chercher Rose à 16h, qui la ramène en moto et qui la garde jusqu’à mon retour. Hoa est douce et très patiente. Elle ne parle que le vietnamien, notre communication est donc très réduite. En vietnamien, j’avance au rythme d’une limace endormie. Je reprends sérieusement mes cours mardi.
L’école de Rose est une école anglophone. Elle est dans la classe des tigres. Les enfants dans sa classe sont vietnamiens, japonais, australiens, français… Rose s´adapte bien à sa nouvelle école mais la chaleur humaine de Grenadine et Menthe à l´Eau manque. Difficile de tirer des infos de Rose sur son école. Je ne sais donc pas vraiment ce qu’elle y fait. Je vois juste qu’elle connaît déjà pleins de petites chansons en anglais.
A Hanoi, le jour se lève très tôt, vers 5h30. Il y a encore peu de temps, j’entendais le chant du coq le matin aux aurores. Mais depuis 10 jours, les volailles sont interdites dans la ville en raison de l’épizootie. La nuit tombe vers 17h30 mais la vie dans les rues est très intense jusque tard pour les adultes comme pour les enfants. Comme les ruelles sont très étroites et les maisons hautes, le son des télévisions, des motos, des karaokés, des vendeurs de rue résonnent. Cela donne un perpétuel brouhaha. C’est tantôt beau, tantôt énervant. Tout dépend du son dominant et de l’heure.
Un livre magnifique, « Au-delà des illusions » de Duong Thu Huong, m’a accompagné mes premiers jours à Hanoi. Merci Frédéric pour ce cadeau si juste. Le contexte – Hanoi – et le sujet – l’intransigeance pour l’idéal.
L’IFI où je travaille est un beau bâtiment au sud de Hanoi. Les élèves, enseignants et chercheurs y sont très sympas. Je travaille sur deux projets intéressants ; le premier sur un logiciel d’apprentissage du francais via un jeu de rôle sur internet, avec la collaboration d’un chercheur informaticien de l`IFI. Le deuxième, sur un laboratoire multimédia accessible à l’ensemble des filières scientifiques de Hanoi. J’organise les programmes des enseignements de francais et je donne quelques heures de cours. Quatre autres enseignants de français travaillent avec moi, vietnamiens et francais. Nous nous complétons bien.
En octobre, pendant le séjour de Grégory; il faisait encore une chaleur incroyable.
Vers la pagode des parfums. Un lieu calme à 60 km d’Hanoi.
Nous vivons maintenant la belle saison. Il fait frais, le ciel est dégagé. Oui, novembre c’est la saison pour venir nous voir ! Nous avons deux chambres d’amis, dans lesquelles il n’y a pas encore de lit mais ça va venir. Ce serait une joie pour nous de vous voir ici, pas tous en même temps – pour mieux profiter de vous.
Je vous embrasse très affectueusement,
Elsa
Mon dieu, 5 ans en arrière !!!
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