Bergerie en automne

Notre premier séjour automnal à la bergerie. Nous attendions ce moment impatiemment, après notre dernier séjour brûlant du mois d’aout. La semaine a été planifiée à l’avance afin de faire garder les filles par Colette venue spécialement de Hirsingue.

Départ samedi en fin d’après-midi (après l’arrivée de Stephan et sa troupe de cinéma) pour traverser la France de nuit. Arrivée à Riom, avant Clermont, pour y passer la nuit dans le van, au creux d’un chemin entre forêt et champ. Elsa est très contente de cette nuit (pourtant très froide et humide); elle a bien dormi au creu de la couette ultra chaude, sur le matelas coréen qui s’adapte si bien au van. Rêve de limande cuite dans un coquillage mou ?! Le lendemain seconde partie de la route sous le soleil, on entre dans la vallée de Marvejols sous le soleil. C’est la fête ! Les forêts sont superbes, la lumière est éclatante. Déjeuner sur l’herbe sur ‘Plan de Fontmort’, l’air est froid (moins de 10 degrés) mais le soleil réchauffe bien.

Dès le milieu de la première journée (lundi) le temps se gâte. Nuages bas, grisaille et bruine. C’est parti pour de la pluie sur 4 bonnes journées.

Ouf le camion grimpe malgré l’état déplorable du chemin
Étanchéité du toit de la bergerie parfaite mais gosse fuite de flotte dans le van
Pose du zinc sur les bords de toits pour guider l’eau dans les chenaux
Peu de champignons (trop tard ou trop tot)
La fête aux châtaignes.
Les arbouses sont superbes !

Tronçonneuse toujours défaillante (malgré le changement de membrane et de filtre à air préalable); impossible de régler la vis ‘H’ du carbu sans un outil spécial.

Finalement j’écrase la tronçonneuse avec le camion ! Je l’avais mise à l’abri de la pluie et craque, je l’ai oubliée et je l’ai emportée dans ma marche arrière. Un peu de casse. Elle tourne toujours.

Pluie presque continue sur 3 jours. Différentes pluies : rideau de gouttes épaisses, bruine très dense et mouillante. Grand vent sur deux jours. Orage. De quoi remplir des cubes et des cubes d’eau. En été on a tellement l’impression de manquer d’eau, là en automne l’eau est omniprésente (mousses imbibées, ruisselets partout, marques de ruissellement au sol, bruyères gorgées de pluie)…

découverte d’un chemin enpierré en bordure de parcelle, qui semble la traverser de part en part

Elsa a travaillé une partie de la semaine, lovée au creux de la bergerie, réchauffée par le feu de cheminée. Mené des visio conférences et préparer un dossier administratif.
Le sale temps m’a quand même permis de bosser sur quelques chantiers de pierre :

• remontage du mur du 1er bancel, dont les pierres de têtes avaient été dézinguées.
• remontage d’un effondrement sur le mur d’enceinte, au niveau du 3eme bancel (passage à sanglier)
  A chaque fois il faut remonter d’un étage les pierres de tete qui sont parfois énormes au risque de se la prendre sur le pied ou de chuter avec. Mais en règle générale, maintenir les murs en pierre sèche est une activité toujours très satisfaisante et ce boulot se voit.

Les chênes verts grandissent très vite et il va falloir dégommer un grand nombre d’arbres, les plus proches des murs ou qui ferment trop l’espace

Les deux dernières nuits, le temps s’est dégagé et nous a offert un ciel nocturne fabuleux !