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Pensées, images et fonds de tiroirs

Jour 2 – Allemagne du Nord et Copenhague

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Voyage

Stop à Hannovre pour récupérer une pièce de moto.. Le fameux levier d’embrayage cassé la semaine passée. Motocasse 2.0, 8 employés, plus de 100000 pièces au catalogue.. J’économise 19 euros de frais de port.

Une xt500 nickel

A7 bouchée, le gps nous fait passer par une route régionale. Forêts épaisses, grands champs de patates, de maïs et de blé. Grosses fermes cossues. Étables gigantesques surmontées de puits d’aération énormes. Me font songer aux cheminées des camps. Dans une forêt, un parking et un mémorial. Entre les villes de Bergen et de Belsen. Un grand quai ferroviaire désaffecté. Nous sommes passés par le sinistre camp de concentration de Bergen Belsen, où ont été exterminés plus de 100000 juifs et résistants.. sentiment poisseux, accru pas une pluie battante.

De bouchon en bouchon, nous avançons péniblement vers Copenhague, que nous atteignons vers 20h15. Nous décidons d’atterrir dans cette ville pas la nouvelle banlieue et de profiter des fameux métros automatiques 24/7 pour rejoindre le centre ville. Sauf que le métro s’arrête à 22h pour cause de travaux !

On imaginait aussi pouvoir facilement se garer, aussi loin du centre ville. Mais dans ce nouveau quartier, la moindre place de parking est réglementée. Nous avons fini dans un parking payant, surequipé en caméras, pas question d’y passer la nuit.

Il faudra s’en souvenir, le trajet est long et pénible, surtout en Allemagne, avec des bouchons très fréquents liés aux accidents, travaux et à la densité du trafic. Globalement il faut compter sur une vitesse moyenne de 75km/h (contre 100 pour un trajet moyen en France) pour les 2000 km du voyage. Cette fois-ci, les pluies intenses ont rendu le trajet encore plus difficile !

Nous traversons le quartier moderne de Ørestad en métro automatique (aérien dans ce quartier), pour déboucher au centre ville. Là, c’est envahi de touristes internationaux, grandes enseignes, magasins destinés aux touristes : la ville semble intéressante mais on a dû mal à la distinguer. A cela s’ajoute la pression de trouver un resto (il est 22h à présent, dans une ville du nord, toutes les cuisines sérieuses sont fermées) et la recherche infructueuese du fameux quartier aux restos visé. Bref, ça se termine dans un très bon kebab (sans bière :)) et taxi pour regagner la voiture.